Au studio Pollux, ce jour-là, il y avait une lumière particulière, comme suspendue. Elle est entrée avec grâce et retenue, portant en elle ce mélange délicat d’assurance naissante et de fragilité encore présente.

Ce n’était pas une séance ordinaire. C’était une exploration. Une envie de marquer un moment, de figer l’indicible : ce passage subtil de la jeune fille à la femme en devenir.
Le choix du noir et blanc s’est imposé d’instinct. Épuré, intemporel. Chaque cliché respire la sensibilité, le mouvement intérieur. Le grain de l’image, les textures autour d’elle – une chaise ancienne, une tenue à l’allure rétro – donnent à l’ensemble une élégance douce, presque vintage, comme un écho à l’intimité du moment.

Ce portrait, loin d’un simple exercice de style, est devenu un espace d’expression. Un territoire libre où elle a pu s’autoriser à être. À se voir, différemment.
Un regard, un geste, une posture… tout raconte une histoire. La sienne. Celle d’une féminité qui s’affirme avec douceur, à son propre rythme.